Une fois encore, nous disons : cessez-le-feu et libérez la Palestine

Nous accueillons la promesse d’un cessez-le-feu avec un espoir prudent. La sécurité et la préservation de la vie des Palestinien·nes sont nos principales préoccupations. Tout accord qui mettra immédiatement fin à ce génocide, aux bombardements et à la famine est source d’espoir et de soulagement. 

Depuis deux ans, les Palestinien·nes subissent un génocide perpétré aux yeux du monde entier, sans qu’aucune responsabilité ni conséquence ne soit imposée aux responsables de cette atrocité. Nous avons déjà vu Israël rompre des accords de cessez-le-feu. Nous avons vu Israël bafouer toutes les barrières du droit international et de la moralité. Le Canada est resté les bras croisés, refusant d’agir conformément à ses obligations de prévention du génocide. Cet accord rend d’autant plus urgente la nécessité pour le Canada d’agir concrètement afin de tenir Israël responsable. Si le droit international et la protection des droits de la personne pour tous les peuples peuvent être violés à maintes reprises par Israël sans conséquence et sans que notre pays n’agisse, ils perdent tout leur sens. Le Canada doit mettre fin à sa complicité et faire tout ce qui est en son pouvoir pour garantir le respect du cessez-le-feu.

L’accord de cessez-le-feu de Trump ne s’attaque pas aux systèmes qui ont soutenu et permis ce génocide pendant deux ans. Il ne tient pas les architectes du génocide, comme Netanyahu, responsables de leurs crimes de guerre. Il ne met pas fin au colonialisme de peuplement en Cisjordanie. Il ne démantèle pas l’apartheid. Pour que nous puissions commencer à construire la justice, Israël doit être tenu responsable de ses violations brutales et continues du droit international.

Nous restons pleinement solidaires des Palestinien·nes, qui ont enduré deux ans d’assaut brutal d’Israël et qui ont fait preuve d’une persévérance et d’une résistance inébranlables face au génocide. Nous continuons d’exiger rien de moins que la libération de la Palestine. La justice implique la fin immédiate de ce génocide, la protection de la vie et des terres palestiniennes, afin que les Palestinien·nes puissent reconstruire leurs maisons et leurs communautés, et exercer leur droit au retour. Cela signifie également la reconnaissance de la Nakba ainsi que la fin du vol continu des terres palestiniennes.

Un cessez-le-feu est un premier pas sur le long chemin vers la justice, même si nous avons déjà trébuché auparavant. Le Canada doit exercer davantage de pression sur Israël pour qu’il respecte réellement le cessez-le-feu, mette fin à son projet de colonisation et démantèle ses systèmes d’apartheid. Les Palestinien·nes méritent la justice, et notre mouvement ne s’arrêtera devant rien de moins.